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salem center: MARVEL MEGA 6 ET 7: CODE OF HONOR (CHARLES DIXON, 1997)

jeudi 14 août 2008

MARVEL MEGA 6 ET 7: CODE OF HONOR (CHARLES DIXON, 1997)


Après le mythique Marvels signé Kurt Busiek et Alex Ross, il fallait bien continuer l’évocation de la mythologie Marvel. Marvels entreprenait de faire redécouvrir tout un pan de l’histoire de l’univers créé par Stan Lee, et prenait pour personnage principal Philip Sheldon, un journaliste qui était en première ligne pour suivre la révolution qu’allait être l’apparition de ces êtres à super-pouvoirs. L’épopée Marvels brassait 20 années de combats homériques et de lutte entre le Bien et le Mal.
Le succès de la mini-série de Busiek et Ross ne pouvait pas rester sans suite, et Code of Honor explore la période sombre des années 80 en utilisant les mêmes techniques que sur Marvels. La tâche incombe à Chuck Dixon de revisiter les événements majeurs du Marvel Universe, vus cette fois-ci à travers les yeux de Jeffrey Piper, jeune flic noir tout juste promu. Dixon est aidé par divers dessinateurs (Tristan Shane, Brad Parker, Bob Wakelin, Derick Gross et Paul Lee) pour donner corps à l’obscurité régnant dans les rues de New York.
Les peintures étonnantes qui illustraient Marvels apportaient une touche de réalisme inédite, et permettaient de replonger de manière immersive dans l’âge d’or des héros. Le procédé étant efficace, il est à nouveau utilisé sur Code of Honor, dont la mise en scène s’en trouve grandie. Visuellement, c’est vraiment très beau, avec cette touche de réalisme dans les traits des visages et dans le choix des plans.



Quel personnage utiliser pour signifier la déchéance et le danger de la métropole new-yorkaise des années 80? Le Punisher est tout indiqué pour endosser ce rôle, et Jeffrey Piper va se retrouver face à lui à plusieurs reprises. La confrontation entre une vision claire de l’ordre et une version plus radicale de la justice va bien faire comprendre l’évolution des mentalités, et la perte de l’innocence qui avait suivi le décès de Gwen Stacy. Après ce tragique événement dans le monde Marvel, plus rien n’allait être comme avant, et les combats manichéens allaient devenir bien plus subtils.
Code of Honor déroule donc un récit dont la construction est similaire à celui de Marvels, et qui brasse aussi de multiples années à travers le regard parfois émerveillé, parfois craintif d’un humain « normal ». L’effet de nouveauté en moins, Code of Honor se suit comme un guide historique de l’univers Marvel. Les apparitions de Daredevil, du Caïd, le mariage de Vision et de la Sorcière rouge, le retour des héros après les Guerres secrètes, Inferno… Autant d’événements relatés par Chuck Dixon afin de se remémorer les différentes étapes de cet univers.


Le problème de ce genre de récit, c’est qu’il survole rapidement tout un pan historique sans laisser le temps de s’y plonger complètement. En fait, il donne très envie de retourner aux comics originaux afin de redécouvrir intégralement les différentes événements relatés. L’approche maladroite de Dixon quant à la vie privée de Jeffrey plombe un peu le récit, puisque ses problèmes conjugaux sont un peu tirés par les cheveux. Mais Code of Honor reste une lecture agréable permettant aux néophytes de s’y retrouver dans la chronologie Marvel, et aux connaisseurs de redécouvrir d’un autre point de vue les événements cataclysmiques qui ont secoué New York dans les années 80.

2 commentaires:

Nolt a dit…

Ah, voilà un truc que j'ai raté mais qui me donne bien envie.
Ces Marvel Mega se trouvent encore assez facilement en plus.

Wade Wilson a dit…

ouep, et pour pas cher.