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salem center: LA FUREUR DU JUSTE (ERIC KARSON, 1980)

mardi 18 mars 2008

LA FUREUR DU JUSTE (ERIC KARSON, 1980)


Chuck est de retour, et cette fois-ci il va s’attaquer à une armée de ninjas mené par nul autre que son propre frère! Le pitch est savoureux, et le film aussi. Merci le double digipack édité par Fravidis, incluant Force One et La Fureur du Juste!
Légèrement supérieur à Force One, cette Fureur surfant sur celle du Dragon met en scène Scott James, sorte de justicier mi-texan mi-allemand à la moustache fournie et au pied leste. Comme dans la production précédente, Chuck Norris incarne un homme que le destin va confronter au Mal. Sauf qu’ici, il connaît son ennemi depuis toujours, ce qui pourrait même faire passer le film pour une tragédie grecque… Avec des ninjas! C’est bien connu le ninja est timide et aime s’entraîner loin de la bruyante civilisation. Alors quoi de mieux qu’un complexe en plein milieu du désert? C’est justement là que Chuck/Scott va tenter de s’infiltrer…
Mais l’intrigue écrite par Leigh Chapman (une femme pour la petite info!) va mêler femme manipulatrice, mercenaires sans scrupules (avec Lee Van Cleef en chef!), dialogues savoureux et partenaire benêt. Des flashbacks vont ponctuer le récit afin de lui apporter une certaine consistance, et le tout est emballé par le faiseur Eric Karson qui signera encore une poignée d’œuvres aux noms évocateurs comme Le Camp de l’Enfer ou Black Eagle-l’Arme absolue (avec JCVD!). Un produit calibré et de bonne facture, qui permet de mettre en avant les prouesses de Chuck, qui donnait encore bien de la tatane à l’époque. A ce titre la dernière séquence très jeu vidéo voit un héros aux prises avec des dizaines d’adversaires, tout en passant d’un lieu à l’autre jusqu’à atteindre le boss de fin de niveau. C’est sympa, ça se prend bien au sérieux tout en se tirant dans les pattes avec les incohérences scénaristiques, et c’est pourquoi on aimera toujours voir des nanars!



Les quelques plus à noter dans ce film: tout d’abord, l’utilisation d’une voix off très drôle (à voir en VF évidemment!) avec un Chuck qui réfléchit, et en même temps limite schizophrène. Un procédé censé apporter plus de profondeur au personnage donc, mais les chuchotements intérieurs de Chuck sont absurdes comme on les aime. La musique est une composante plutôt agréable avec ses sonorités old school, ce qui était aussi le cas dans Force One. Une ambiance cool correspondant au personnage quoi! Ensuite, un Chuck qui ne drague pas n’est pas un vrai héros, et le coup de la panne de la demoiselle sera évidemment gratifié d’une phrase culte du karatéka moustachu: « Ah j’peux peut-être venir me mettre derrière vous et vous poussez, à condition que les pare-chocs soient à la même hauteur. » Si c’est pas une proposition subtile ça!
Bref encore une réussite dans le monde du nanar et du film d’action, et cette première période de Chuck vaut le coup d’y jeter un œil. Sans jeu de mot avec Œil pour Œil évidemment…


2 commentaires:

Shystrak (1/2) a dit…

Wouaouu faut que je me chope ça absolument, sinon de mon côté j'ai chopé "driver" avec Chuck tout jeune et sans moustache, il conduit un camion et va faire justice dans un bled pourri, pour 1,99 euros ça a l'air cool

Wade Wilson a dit…

Jamais entendu parlet de ton Driver! Tiens-moi au courant de ses qualités! C'est de quelle année?