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salem center: LE NINJA BLANC (SAM FIRSTENBERG, 1987)

vendredi 8 février 2008

LE NINJA BLANC (SAM FIRSTENBERG, 1987)


Le ninja n’a pas de chance. Figure terrifiante dans le Japon médiéval, il est victime de sa propre renommée, puisque tous les films qui parleront de lui seront soit des navets, soit au mieux des nanars. Impossible de ne pas rire en voyant Clash of the Ninjas et son Etalon italien du pauvre, ou de ne pas s’émerveiller devant les affiches prometteuses de Ninja Terminator ou Mafia Ninja (pour plus de renseignements, Nanarland, LE site de référence!). Sans déconner, ils ont même réussi à en faire avec des tortues! Le ninja est bien triste, et il se sent seul. Mais son ami Sam Firstenberg l’aime, et il va le lui prouver à de (trop) nombreuses reprises…
Le Ninja blanc, c’est bien sûr la traduction littérale d’American Warrior 2: the Confrontation, tout comme American Warrior (1985) était la traduction on ne peut plus correcte d’American Ninja. Vou suivez? Bien. Parce que des American kekchose, il y en a eu 5 tambouilles tout de même! Je vous fais grâce des titres et des traductions, pressé que je suis de vous parler de cette série B/Z (tout dépend de l’humeur) qui fait claquer le katana et briller le shuriken.


Après un American Warrior mollasson, Firstenberg (probablement forcé par Golan et Globus) doit commettre une suite. Reprenant le même héros (Michael Dudikoff qui savate mou mais qui fait bien le minet), cette séquelle s’avère plutôt agréable à regarder. Bien sûr, il faut tout de suite faire abstraction de toute notion de réalisme, puisque Joe Armstrong (that’s the name) sait chopper des flèches en vol et éviter gracieusement des décharges de plomb. Bref, c’est du nanar, et ça en jouerait même un peu que ça m’étonnerait pas.
Pour preuve, l’énorme Steve James, LE sidekick qu’il faut avoir à ses côtés! Lointain cousin de Fred Williamson, il prend des poses admirables et se la joue Bruce Lee avec un sens de la persuasion énorme. Enfin de l’autopersuasion en tout cas. Il vole même la vedette à Dudikoff, et vaut le coup d’œil dans ses scènes d’action. On a beau rigoler, il est tout de même baraqué le malabar…



Bref, l’histoire est la même que dans le premier, avec trafic de drogue, entraînement de méchants ninjas, gonzesse à sauver… La recette est éprouvée, et Firstenberg se lâche un peu plus. De là à dire que je suis motivé pour me taper le reste de la série, ce serait exagéré, mais bon, tant qu’à voir du ninja autant en voir un sympa. Bien sûr les combats sont mous, les cascades sont laides, mais voir une équipe de ninjas génétiquement modifiés pour être rapides comme des félins, résistants comme des lions et cons comme des bites, ç’est vachement bien! Comme disait le bonze, reste cool et mange des mentos. Le Ninja blanc savait qu’il n’aurait aucune prétention aux Oscar, et il en est tout décomplexé le bougre! Ce qui donne lieu à un actioner simpliste et aéré, idéal par soirée de migraine et agréable avec une verveine-menthe. Franchement, ça me donne bien envie de voir la suite… A noter: a aucun moment on ne voit de ninja blanc. C'est pas génial ça?




Sinon fonçez sur Utopictures, vous allez en voir du vrai ninja!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

hey mec il est pas sur une moto à un moment notre "ninja blanc" j'ai un souvenir 80's d'une image comme ça .... bon va falloir le rendre à mon père ce "ninja blanc" maintenant car tu m'as donné envie de me le faire.....

Wade Wilson a dit…

Petie anecdote: tu galères à mort pour trouver des photos de Steve James sur le net. Sinon bien sûr il a une moto le warrior...