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salem center: TREMORS 4 (S. S. WILSON, 2004)

dimanche 21 septembre 2008

TREMORS 4 (S. S. WILSON, 2004)



Saviez- vous qu’il y avait eu une suite à Tremors 3? Les Graboïds sont de retour dans cette séquelle qui revient aux sources, puisque l’action se déroule à nouveau dans la petite ville de Perfection, Nevada. Sauf qu’elle s’appelle encore Rejection, et que ça se passe en 1889, en plein Far-West donc. Et celui qui bénéficie de 4 Tremors sur son CV, c’est Michael Gross, puisqu’il endosse cette fois le rôle de l’ancêtre de Burt Gummer, le trouillard Hiram Gummer. La boucle est donc bouclée, amen.


Que dire de ce 4ème opus? Et bien, comme c’est souvent la règle dans les séries, l’intérêt s’étiole au fil des pellicules. Après un très bon Tremors, un sympathique Tremors 2 et un ennuyeux Tremors 3, voilà un Tremors 4 qui achève la saga sans gloire. Après les mutations des épisodes 2 et 3, l’idée était plutôt bienvenue de remettre en avant les vers des sables, mais l’inspiration ne semblait pas véritablement au rendez-vous. Sorti en DTV (comme les épisodes 2 et 3), cet ultime opus se repose uniquement sur le(s) succès de son (ses) prédécesseur(s), et ne cherche absolument pas à créer l’originalité.
Le scénario de S. S. Wilson et Brent Maddock est d’une platitude confondante, et le film déroule tous les poncifs du film de grosse bébête, avec les explications foireuses, les bons sentiments et les retournements de situations pas très crédibles. Le rythme est très faible, même plus que celui du 3, et ça fout bien en l’air une saga qui avait tous les atouts pour être des plus réjouissantes. De plus, les visions des vers sont assez statiques, et basées sur la loi du minimum syndical. Bref, c’est du bon foutage de gueule, et c’est très difficile à regarder en entier.

L’ancêtre de Burt Gummer est donc le propriétaire de la mine où apparaissent les bestiaux pour la première fois, et il est tout aussi précieux que Burt est féru d’armes. L’idée est plutôt marrante, mais l’écriture du personnage est tellement caricaturale que l’intérêt retombe rapidement. C’est le cas pour quasiment tous les personnages d’ailleurs, qui sont complètement lisses et dévoués à leur simple rôle respectif. Les Chinois jouent les nouveaux arrivants qui ne lâcheront pas leur belle terre d’accueil, la patronne de l’hôtel joue une femme forte mais fragile à l’intérieur, bref, que des poncifs bien costauds.
Et là, apparaît Black Hand Kelly. On se dit alors que le film va enfin devenir intéressant, puisque le rôle est tenu par le génial Billy Drago, qui donne une densité inattendue à son personnage. Ce tueur impitoyable et ténébreux fait légèrement remonter l’attention, mais il n’est pas suffisamment présent à l’écran. En tout cas, ça fait bien plaisir de voir celui qui tenait Chuck Norris en échec dans Delta Force 2! Billy était en forme sur Tremors 4, et sa composition est ce qu’il y a de plus intéressant à piocher dans le film.
Mais qui sait, un Tremors 5 traîne peut-être dans les tiroirs…

4 commentaires:

Cultiste a dit…

Ok ,désolé , mes plus plates excuses ,j' avais oublié ce film !.Il devrait y avoir une loi contre les films qui gachent une bonne franchise ^^ .

Wade Wilson a dit…

Ben si elle existait, il n'y aurait tout simplement pas de franchises!!!

Cultiste a dit…

Je n' aime pas les franchises qui se dégradent à mesure qu'il y a des épisodes .La série télé est meilleure que ce film pourtant elle n' a pas été reconduite .Je crois que la franchise Trémors est bel et bien morte et enterrée .

Wade Wilson a dit…

Je pensais aussi, mais Ron Underwood et toute l'équipe du premier travailleraient sur un film de monstre souterrain se déroulant en ville...